Nothing but trouble ft. Barbara

Les journées se ressemblaient. Les jours étaient long plus qu'autre chose depuis cette fameuse soirée entre les deux jeunes. Barbara se sentait plus seule que jamais désormais. Elle se sentait seule, brisé, presque sans vie, même voir quelques amis ne la motive pas. Voir Paige ? Non aucune envie. Elle ne veut pas la voir. Ethan ? Quel bonne blague il ne ferait que la briser encore plus. Elle venait de sortir du studio. Ses producteurs l'avaient même grondé. Sa voix n'avait plus se tonus, elle n'avait plus rien. Elle ne répondait plus a ses fans, beaucoup s'inquiètent de son état. Même les journaux semble s'être calmer avec elle. Non décidément la chanteuse n'était plus elle même, tout s'était éteint en même temps que leur amitié.

Quand Barbara rentra dans l'appartement ses cheveux dégoulinent mouillé sur ses épaules mais elle se fichait complètement. Balançant violemment son sac sur le côté de la pièce, elle décide d'écrire une chanson, cherchant des feuilles de papiers un peu partout dans l'appartement elle fait sans le vouloir tomber des albums photos. Les ramassant une photo s'échappe. Elle regarde attentivement cette photo et ses larmes montent d'un coup. La jeune femme en compagnie du jeune homme entrain de faire les idiots dans la ville de Paris. Avant qu'ils déménagent. Elle s'installe sur le canapé ouvrant alors l'album....

Il n'y en a que d'eux. Dans les cafés de Paris a l'époque, dans des attractions, dans l'ancienne maison de Barbara. L'ancien appartement de Luka. Une photo de leur appartement vide quand ils sont arrivés le premier jour. Des larmes s'échappent de ses yeux a ses souvenirs. Des souvenirs heureux mais douloureux dans l'instant présent elle laisse soudainement alors tout l'album ouvert se levant pour partir dans sa chambre. Elle croise les yeux vert du bouclé mais l'ignore, n'ayant pas la force de l'affronter.

Je n’ai pas entendu Barbara entrer, je n’entends que la voie dans ma tête. Celle qui depuis cette soirée ne cesse de me crier dessus, me rabaisser mentalement. Le petit démon qui me dit que je n’ai rien fait pour mériter son m’épris. J’ai décidé de la croire, me dire que je suis la victime, mais à chaque fois que je croise son regard, je reçois une violente gifle sur la gueule. J’ai essayé de lui reparler, lui expliquer… Seulement, elle m’ignore constamment. C’est ce qu’elle veut, c’est ce qu’elle veut que je ressente, le manque. C’est dans ces moments que je me dis qu’on n’était pas fait l’un pour l’autre, se rencontrer et devenir amis. Ce n’était pas écrit dans les pages de notre histoire. Je devrais peut-être me contenter des salopes d’en j’ai l’habitude, comme elle me l’avait douloureusement rappelé l’autre soir. J’ai essayé, mais ce n’est pas la même chose. Ce ne sera jamais la même chose. Qu’est-ce qu’elle attend de moi ? Je l’ignore et c’est ce qui m’énerve, c’est de là que vient la douleur.

Je débouche dans le corridor et sursautes à la vue d’une Barbara trempé, sûrement à cause du temps qu’il fait à l’extérieur. J’ouvre la bouche pour dire un truc, mais rien n’y sort. De toute façon je n’aurais pus placer un mot, elle c’est déjà barricadé dans sa chambre.  Je regarde alors le sol, absent. J’aurais pu insister, frapper à sa porte, jusqu’elle s’énerve et l’ouvre, mais ce ne serait pas assez. Tellement de questions et pourtant, je sais qu’elle n’acceptera jamais d’y répondre. Personne n’acceptera d’y répondre. Je laisse donc tomber, guidant mon corps vers le canapé, celui qui supporte mon cul depuis des semaines maintenant. Dans mon élan pour me laisser tomber sur le divan, je décèle l’album ouvert à quelque centimètre. Qu’est-ce qu’il faisait là, il n’y était pas tout à l’heure ? Je le contemple longuement, avant de l’agripper et le poser sur mes genoux. Quand je réalise enfin ce que je suis entrain de reluquer, j’ai presque envie de le jeter aux bouts de mes bras, mais non je continue à tourner les pages. Je souris bêtement en me rappelant ces souvenirs. Il y en n’a une qui me marque plus que les autres…

...

« Oh merde… merde, merde, merde. Barbie ramène toi, sinon je laisse tout tomber ! » Les bras chargés de cartons formant une pile quasiment aussi grande que moi, je tente de faire quelques pas sans me ramasser ou faire tomber quoi que ce soit. À voir le nombre de marche à laquelle je dois monter, je déglutis mes bras supportant très mal le poids.

La jeune fille regardait partout autour d’elle quand elle avait fait ses premiers pas dans le hall d’entrée de leur nouvel immeuble%. Tellement classe, tellement grand, tellement coloré, enfin tellement tout ! C’était une nouvelle vie qui s’offrait pour les deux jeunes adultes. Oui, Luka et Elle avait donc emménagez dans cet immeuble, dans l’appartement du troisième étage, le dernier étage ! Pour avoir la meilleure vue. Elle l’avait payé, n’ayant pas du tout fait attention à l’argent. Elle voulait le meilleur pour lui et elle. Tellement heureuse qu’elle faillit ne pas entendre son meilleur ami l’appelait au secours dans les escaliers. Courant donc elle le rejoint prêt des premiers marches en rigolant légèrement, elle lui prend la moitié des cartons, lui allégeant grandement le poids sur ses bras. Souriant encore, elle l’embrasse sur la joue en le regardant avec quelques étoiles dans les yeux.

A cet période, Barbara était vraiment folle amoureuse de lui. Il n’y avait que lui qui comptait. Mais elle savait aussi qu’il n’avait pas les mêmes sentiments pour la blonde, donc elle préférait faire messe basse, pour ne pas se faire voir. Bien que par moment elle envoyait des regards discrets, des petits sourires. Puis toujours dans ses bras, à faire des bisous sur la joue bref. N’importe quel garçon aurait put comprendre le message dans toutes attentions. Mais pas lui. Se qui désolé beaucoup Barbie. Mais elle s’y était habituée. Montant rapidement les marches, elle avait hâte de voir le nouvel appartement. Ils étaient partit de Paris pour la carrière de la blondinette, qui ici, en Floride, dans cette ville, était sûr de faire succès fou. Enfin elle espérait surtout. Les mains charger de trois gros cartons, bien qu’un peu lourd, ne la dérangeait en aucun cas.

Une fois sur le pas de la porte. Son cœur s’emballa, elle regarda derrière elle, n’apercevant pas le bouclé elle fronce les sourcils.

« Luka ! Dépêche toi ! C’est toi qu’a les clés ! »